mercredi 25 avril 2012

Entrevue avec un expert

           Pour l’entrevue, j’ai décidé de consulter un organisme qui agit pour son conté. Étant donné que je les avais déjà vus pour un de mes emplois d’été, j’ai tout de suite pensé à eux. Donc, j’ai pris l’initiative de les appeler et de prendre un rendez-vous avec eux durant la semaine de relâche. L’organisme en question est la Société d’aide au développement et collectivité de Nicolet-Bécancour. Leur mission est de faire valoir le développement durable dans leur région. J’ai discuté avec le directeur de la SADC et ce n’était pas possible pour lui de me rencontrer dans les dates que je lui suggérais. Donc, il a décidé de me transférer à la personne ressource dans l’organisme qui serait disponible dans mes disponibilités. Cette personne est Madame Carolyne Aubin qui est conseillère en développement durable et communication de l’entreprise. La date de notre rencontre a été le 2 mars à 10 heures de l’avant-midi au bureau de Madame Aubin à Bécancour. Le matériel utilisé est seulement le questionnaire d’entrevue, mais elle m’a transmis beaucoup d’information par papier et par internet. Donc, ce qui est important à comprendre avant la lecture de mon entrevue, c’est que cette institution a monté un projet pour que les entreprises fassent de la récupération. Donc, ils ont eu l’idée d’engager une personne ressource pour aider les entreprises à avoir une pensée verte.
     

Les questions de mon entrevue

1. En quelle année le projet a été fondé? Qui en a eu l’idée?
Réponse : Le projet a vu le jour en 2008, mais il y a eu une réflexion à ce sujet en 2006-2007. Dans une réunion d’équipe, nous avons eu quelques réflexions au sujet de comment nous pouvions faire honneur à notre slogan qui est : «Ensemble vert l’avenir» et pour réaliser notre mission qui est de faire valoriser le développement durable. Donc, c’est vraiment la SADC de Nicolet-Bécancour qui en a eu l’idée et qui l’a réalisé depuis déjà 3 ans.    

2. Quel est l’élément déclencheur qui vous a amené à penser à un tel projet?
Réponse : À une réunion qui se déroulait au Lac à l’épaule, un collègue de travail a mentionné que le gouvernement avait parti un programme qui valorise le recyclage et le programme de Recyc-Québec participe au projet. Donc, l’équipe s’est demandé en quoi ce projet pourrait influencer les entreprises à participer à un tel projet.  

3. Est-ce que la mise en fonction a été de longue durée?
Réponse : En fait, pas vraiment si nous regardons que l’idée est venue en 2006 et qu’en 2008, le projet a commencé. Nous avons eu de l’aide de bien des organismes et tout le monde a bien embarqué, car c’était possible pour nous d’agir afin d’améliorer notre environnement.

4. En quoi consiste le projet?
Réponse : En fait, le projet de la SADC est de faire entrer une personne ressource en contrat et cette personne aiderait les entreprises à faire partie du programme qui consiste a recyclé que le gouvernement à mis sur pied. Donc, cette ressource inscrirait et ferait toute les démarches pour les entreprises. Aussi, elle fait les démarches pour l’entreprise, propose les démarches trouvées aux participants et fait un suivi continu avec les entreprises. Il faut noter que notre projet est de donner aux entreprises un service gratuit pour réaliser l’intention. Donc, cette dernière n’aurait pas à se soucier de ce que le programme englobe, sauf de diminuer leur consommation et de faire plus de recyclage. Notre mission s’arrête à ce niveau, mais la description du programme du gouvernement consiste plus à  faire de la récupération et leur slogan est : «ICI, On recycle». Donc, le but  de ce projet est de faire participer les entreprises a recyclé et à toutes les fois que les entreprises réalisent un accomplissement, ils se méritent un certificat. Le programme comporte trois niveaux de réalisation, soit le premier qui est le niveau de l’engagement, le deuxième est la mise en œuvre et la troisième est la performance. Le niveau 1 agit plus à l’interne de l’entreprise et elle sert à sensibiliser ces travailleurs, à prendre le temps de connaître la règle des 3 RV et de commencer à penser comment ils pourraient s’améliorer. Aussi, ils doivent être en mesure de trouver les matières résiduelles qu’ils jettent et il faut qu’ils commencent à diminuer les déchets qu’ils créent. Le niveau 2 est de reconnaître les mesures mises en place et de continuer dans cette voie. Aussi, il faut qu’ils fassent des activités d’information et de sensibilisation à leur employé pour être certain qu’ils participent à ce projet. Pour le niveau 3, il faut qu’ils continuent dans la voie qu’ils ont commencée et ils doivent atteindre une diminution de 80% des matières résiduelles qu’ils jetaient avant le projet.

5. Est-ce que la population de Yamaska-Bécancour et Nicolet ont embarqué dans le projet? 
    Pourquoi?
Réponse : Oui, les entreprises ont bien embarqué dans le projet du gouvernement et la personne ressource a bien aidé les employeurs. Dans la région, 25 organismes, 29 commerces et 2 industries ont embarqué dans le projet. Donc, un total de 56 organismes font du recyclage et ils font attention à leur matière résiduelle. Ces résultats dépassent amplement l’objectif  de départ de la SADC qui était d'environ une dixaine d'entreprises et l’organisme est bien satisfait de leur travail. Il faut noter que le projet vise les entreprises et non la population comme un simple citoyen, mais le travail qui est exécuté par les citoyens à leur emploi va avoir des répercutions à la maison. Donc, c’est plus des PME que la SADC voulait aider et ils ont enlevé l’idée d’aider les grosses organismes étant donné que cette méthode demande un plus grand suivi et souvent, elles ont déjà accès à tel service. Aussi, pour s’assurer de la participation des entreprises, à toutes les années, depuis 2008, nous avons une journée d’exploration de développement durable. Dans cette journée, les entreprises et organismes se présentent et ils obtiennent toutes les informations qui veulent avoir à propos des sujets qui les intéressent. De plus, nous avons toujours 3 conférences que les employeurs peuvent aller voir et poser des questions. Aussi, nous faisons de la publicité 3 à 4 fois par année pour sensibiliser les entreprises au recyclage.   

 6. Est-ce que le projet fonctionne bien?
Réponse : Oui, tout va bien. Les entreprises apprécient énormément le programme et ils essayent du mieux qu’ils peuvent à maintenir ce qu’ils ont réalisé. De plus, l’amélioration apportée au sein de l’entreprise apporte aux entreprises des bénéfices. Pour ce faire, la personne conseillère s’assure de la participation des entreprises, car quand elle rencontre les entreprises au début du processus, il est possible pour elle de mentionner que les entreprises peuvent en bénéficier économiquement. De plus, les entreprises doivent maintenir le niveau qu’ils ont atteint, car Recyc-Québec fait souvent des vérifications pour être certain qu’aucun organisme n’arrête le programme et recommence leurs mauvaises habitudes. De plus, pour s’assurer que la personne ressource offre un bon soutien à tous les mois, cette personne nous fait parvenir un journal qui résume son mois et à toutes les années, cette personne ressource monte un bilan de son année. Donc, cette façon nous permet de faire des contre-rendus à nos partenaires.

7. Est-ce que cette idée pourrait s’appliquer dans une autre région ou dans une autre ville?
Si oui, est-ce qu’il serait préférable de le modifier ou bien il peut être utilisé de la même manière que vous?
Si non, pourquoi?
Réponse : Oui, il est possible d’aider les entreprises à s’inscrire et participer à ce programme. Le déroulement est très simple, il faut que la SADC en question ait de l’intérêt pour le développement durable et d’agir sur leur environnement. Ainsi, il est possible de s’assoir avec des partenaires potentiels, expliquer le projet et mentionner pour quelle raison il est primordial de changer les habitudes de vie des organismes. Après, il est important de passer des entrevues pour engager la personne qui deviendra la ressource pour les entreprises. Il n’y a rien de compliquer et ce travail prend un an à développer et quand tous les pilons sont placés, il est temps de commencer le projet.

8. Est-ce que vous avez eu le droit à des subventions?
Si oui, de quel organisme? Si non, pourquoi?

Réponse : Oui, pour les trois premières années, les partenaires financiers étaient la fondation Alcoa, Régie Intermunicipale de Gestion Intégrée des Déchets Bécancour-Nicolet-Yamaska (R.I.G.I.D.B.N.Y.), la Chambre de commerce et d’industrie du Cœur-du-Québec (CCICQ) et  Le Conseil régional de l’environnement du Centre-du-Québec (CRECQ). Pour ce qui est des partenaires collaborateurs, cette mention revient à la MRC de Nicolet-Yamaska, la MRC de Bécancour, le CLD de Nicolet-Yamaska, le CLD de Bécancour, la SADC de Nicolet-Bécancour et le Ministère du Développement économique, de l’innovation et de l’exportation (MDEIE). Il y a d’autres organismes, mais il faudrait que je regarde dans mes dossiers personnels qui correspondent aux premiers dossiers créent à cet effet. De plus, tous les organismes que je viens de nommer avaient comme mandat de faire des subventions pendant un partenariat de 3 ans étant donné que nous avions pris la décision de faire le projet pendant 3 ans et après de revoir la continuité de cette aide.  

9. Est-ce que d’autres PME ont participé à ce projet qui est «ICI, on recycle!»?
Réponse : Oui, il y a au moins 29 commerces qui se sont inscrits au programme et nous même en tant qu’un organisme agissant sur notre région participe actuellement au programme. Nous avons acquis notre niveau 3 et nous essayons de garder nos améliorations. Au début, nous avons commencé à faire imprimer nos documents recto-verso. Étant donné que le personnel mange au bureau, les employés allaient souvent au métro acheté des plats pré-emballés. Donc, la SADC a passé un accord avec le supermarché et quand les employés vont acheter leur repas, ils apportent de leur maison  des contenants en plastique (des plats Tupperware). Nous avons une nouvelle fonction qui est reliée au fax. À toutes les fois que nous recevons un fax, au lieu de l’avoir en version papier, il est possible pour nous de l’avoir par courriel. Nous n’achetons plus de bloc-notes qui possède de la colle étant donné que ce n’est pas possible de le recycler. Nous utilisons  d’autres sortes de bloc-notes qui ne contiennent pas de colle et  nous les les réutilisons jusqu’à  temps qu’il n’y ait plus de place pour écrire. À toutes les fois que nous quittons notre bureau ou un endroit dans le bureau, nous fermons les lumières. Pour ce qui est de la vaisselle, nous avons chacun notre tasse et nous partons le lave-vaisselle le moins de fois possible. Nous ne possédons plus de verres en styromousse, car ce n’est pas possible de les récupérer et en plus ça prend énormément de temps avant qu’ils se décomposent. Pour notre niveau 3, nous avons commencé à faire du compostage au bureau.   

10. Est-ce que l’aide apportée aux entreprises par le biais d’une personne ressource est toujours en fonction?
Réponse : Oui et le contrat a été renouvelé pour les trois autres prochaines années. Ce qui est dommage est le fait que la personne ressource a quitté l’emploi et il faut trouver une nouvelle personne pour le réaliser. Aussi, quand nous avons reparlé de ce projet avec les partenaires, nous avons eu la mauvaise nouvelle que certains des commanditaires ne voulaient plus subvenir au projet. Donc, la conseillère en matière résiduelle a seulement un contrat qui la tient 3 jours par semaines à son bureau. Ainsi, l’aide apportée aux entreprises va diminuer pour les prochaines années




De la gauche vers la droite: Lina Verville (Chargée de projets),Steve Brunelle (Directeur général), Renée Blanchette (Analyste financier), Carolyne Aubin (Conseillère en développement durable et communication), Jacinthe Allard (Conseillère Stratégie Jeunesse), Thérèse Ricard (Adjointe administrative), Carole Lafrenière( Secrétaire de direction), Guy masson ( Directeur du service financier).

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