jeudi 17 mai 2012

La controverse

            Une controverse est le fait de mettre, dans un même texte, les points de vue qu’ont  différents spécialistes à propos d’un sujet en particulier. En effet, ces points de vue démontrent les avantages et les inconvénients qui sont rattachés à un enjeu auquel la société doit faire face à tous les jours.

            Pour ce qui concerne le recyclage, il n’y a pas vraiment de controverse reliée à ce problème, car tout le monde a une pensée verte, mais elle est mal appliqué autant par le gouvernement que les citoyens. Donc, c’est plutôt l’éducation qui est donné à cet effet qui est problématique dans cet enjeu géographique. Depuis que le gouvernement a accentué ses pensées sur le recyclage en y mettant plusieurs programmes à cet effet, les citoyens ont commencé à recycler en pensant qu’ils commettaient une bonne action. Par contre, les gens n’ont pas pensé que chaque geste qu’ils commentent à l’intention du recyclage à des répercussions autant positives que négatives sur le fonctionnement de la société. Donc, l’éducation que les citoyens ont reçue afin de contribuer à la diminution des déchets possède  des avantages et des inconvénients qui la constituent. Aussi, l’efficacité du recyclage permet de diminuer les sites d’enfouissements, mais ce point est controversé car il y a toujours des matières qui retournent à cet endroit, même avec le recyclage.
            Tout d’abord, quand il est question de recyclage, il est possible d’affirmer que tous les gens de la société sont prêts à contribuer afin de sauver leur environnement. Tout le monde, surtout à la maison, fait des efforts afin de trier les déchets en les recyclant ou non. Donc, il est possible d’affirmer que la pensée écologique en faveur du recyclage est respectée par la majorité de la population. De plus, avec la participation du programme de Recyc-Québec, le gouvernement a fait de la rentabilité en mettant à jour les programmes de recyclage. C’est certain qu’en tant que citoyen de la communauté, il n’est pas possible pour eux de voir le changement économique que le recyclage rapporte, mais ses efforts font renflouer les revenus du gouvernement. Comme la journaliste Élizabeth Fleury du Soleil a mentionné dans son article du 7 février 2011, Recyc-Québec a été en mesure de gérer un revenu de plus de 40 millions et elle a permis  la création d’une centaine d'infrastructures de récupération, de tri et de mise en valeur des déchets en une seule année.[1] Aussi, ce n’est pas juste rentable pour le gouvernement de faire du recyclage, mais les entreprises peuvent en bénéficier eux aussi. En gérant ses matériaux et en les triant, il est possible pour plusieurs entreprises de faire du profit avec cette démarche, car certains de leurs matériaux sont réutilisables et ainsi, ils sauvent de l’argent en achetant moins de matériaux neufs. Afin d’encourager les entreprises à contribuer au recyclage, le gouvernement a mis des programmes juste pour eux afin de les sensibilisés à cette pensée.
            Dans le même ordre d’idées, en favorisant le recyclage, le gouvernement est dans l’obligation de faire construire de nouvelles infrastructures qui permettraient le triage de ces matières. De ce fait, plusieurs emplois verront le jour et ainsi, les citoyens verront les bienfaits de cette technique. À ce niveau, le triage est la partie la plus important dans le travail du recyclage, car c’est à cette étape que la matière va se faire transformer ou non en une autre substance. En transformant des matières naturelles comme le papier, la société fait en sorte de garder son environnement propre et de longue durée. Aussi de cette façon, transformer une matière recyclable permet de diminuer la pollution qui est produite généralement lors de l’incinération des objets non recyclables. De plus, en triant les matières recyclables et en les transformant, il est possible pour les centres de triage de faire du profit. Il est possible pour eux de doubler leurs profits dépendamment de l’angle selon lequel les gens vont regarder cet aspect. Le premier est le fait que les matières qui ne sont pas recyclables peuvent être achetées par de différentes compagnies ou même par d’autres pays. C’est pour cette raison que le triage est important, car il permet aussi de séparer les matières qui peuvent être réutilisées sans nécessairement être recyclées. Le terme approprié dans cette situation est la récupération qui est la réutilisation de certaines matières sans nécessairement les transformer. L’autre avantage pour les centres de triage, c’est qu’en transformant certaines matières, les entreprises vont être plus portées à acheter des matières recyclées, car ils pensent qu’en faisant cette bonne action, ils contribuent davantage au bien être de l’environnement.                     
            Par contre, depuis quelques années, la valeur des matières recyclables a diminué grandement étant donné que certains pays ont commencé eux aussi à faire leur propre recyclage. Par exemple, avant, le Canada exportait énormément de ces matières en Chine, car eux n’avaient pas les ressources nécessaires pour le faire. Maintenant, c’est le Canada qui achète ces matières recyclées à d’autres pays. Aussi, quand les matières ne sont pas acheter, deux conséquences en résultent, ce qui fait en sorte qu’il n’est pas favorable de continuer avec cette méthode. La première conséquence est le fait qu’entreposer des matières recyclables ou non soit dispendieux pour les centres de triage autant que pour le gouvernement. De ce fait la deuxième conséquence rentre en jeu et les deux conséquences se mêlent être elles, car les  matières, qui ne sont pas de bonne qualité lors du triage, s’acculent dans les entrepôts et après un certain moment, elles se retrouvent dans les dépotoirs. De ce fait, le système de recyclage est un cycle sans fin qui ramène le problème principal qui est le renflouement des sites d’enfouissement. De plus, étant donné que les infrastructures, qui sont mises en place pour le recyclage, ne sont pas adaptées à toutes les matières recyclables, les centres de triage sont obligés de se débarrasser de certaines matières et ils doivent les envoyées dans les sites d’enfouissement. Par exemple, le verre est la matière qui se vend le moins bien et elle contamine les autres matières comme le plastique et le papier. Donc résultat, les centres de triage sont obligés d’envoyer ces matériaux dans les sites d’enfouissement.[2] Aussi, le Québec ne possède pas les infrastructures nécessaires afin de recycler la styromousse. Donc cette matière, va se retrouver dans les sites d’enfouissement.
            De plus, un autre point, qui est important de mentionner dans les pratiques du recyclage, est le fait que les citoyens pensent bien faire en recyclant leurs déchets domestiques, sauf que leur technique ne fait qu’empirer la situation. Le reporteur Pierre Bergeron a amené dans un de ses articles le fait que les jeunes ont toujours les bacs de recyclage a moitié plein, donc les gens jettent énormément de matières, ce qui insinue le fait que les gens ne recyclent pas de la bonne façon. Les gens jettent des matières dans le bac de recyclage sans vraiment songer si cette matière est recyclable. Donc, le gouvernement n’a pas bien fait son rôle qui était de transmettre les informations nécessaires afin d’assurer le bien fait du recyclage. Aussi, les gens pourraient aller sur internet afin de regarder et se faire imprimer la liste des choses qui est recyclables ou non. Il faut noter que la liste qui est sur le site du gouvernement est extrêmement détaillée et il est normal que les gens ne veulent pas toute la lire. Donc, le gouvernement devrait construire une nouvelle liste qui réunirait toutes les informations nécessaires en faisant un résumé avec la liste déjà existante. Dans le même ordre d’idées, les citoyens devraient      faire le tri à la maison en séparant les matières recyclables par catégorie. En les séparant à la maison, les centres de triage perdraient moins de temps dans la séparation des matières et le travail se ferait plus rapidement. De cette façon, la productivité augmente et la rentabilisation aussi.
            Finalement, il est possible de constater les différents points de vue qui sont reliés au recyclage. Le gouvernement intervient en disant que le recyclage est bien important dans notre société afin de diminuer la pollution qui se retrouve dans notre environnement. Par contre, celui-ci ne met pas les infrastructures nécessaires dans la société afin de diminuer les matières recyclables et ces dernières se retrouvent dans les sites d’enfouissement, ce qui augmente considérablement le problème de départ. Les citoyens ont une bonne volonté, mais leurs efforts ne mènent pas à la diminution des déchets qui se retrouvent dans les sites d’enfouissement. De ce fait, la société n’est pas contre le fait de recycler, mais plutôt contre le fonctionnement qui est utilisé présentement. Donc, le gouvernement va-t-il décider un jour de contribuer à la résolution de cet enjeu en amenant les outils nécessaires à cet effet?  
Sources:
 FLEURY, Élisabeth (2011), «Le prix du recyclage», Le Soleil, 7 Février 2011, SP
 NORMANDIN, Pierre-André (2012), « Recyc-Québec veut mettre fin au fouillis dans le recyclage», La Presse, 7 Janvier 2012, SP
CÔTÉ, Charles (2012). «Le verre, du bac au dépotoir», La Presse, 12 avril 2012, SP
 BERGERON, Pierre (2012), « Le bac à moitié plein», Le Droit, 9 Janvier 2012, SP



[1] FLEURY, Élisabeth (2011), «Le prix du recyclage», Le Soleil, 7 Février 2011, SP

[2] CÔTÉ, Charles (2012). «Le verre, du bac au dépotoir», La Presse, 12 avril 2012, SP

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