mercredi 25 avril 2012

Entrevue avec un expert

           Pour l’entrevue, j’ai décidé de consulter un organisme qui agit pour son conté. Étant donné que je les avais déjà vus pour un de mes emplois d’été, j’ai tout de suite pensé à eux. Donc, j’ai pris l’initiative de les appeler et de prendre un rendez-vous avec eux durant la semaine de relâche. L’organisme en question est la Société d’aide au développement et collectivité de Nicolet-Bécancour. Leur mission est de faire valoir le développement durable dans leur région. J’ai discuté avec le directeur de la SADC et ce n’était pas possible pour lui de me rencontrer dans les dates que je lui suggérais. Donc, il a décidé de me transférer à la personne ressource dans l’organisme qui serait disponible dans mes disponibilités. Cette personne est Madame Carolyne Aubin qui est conseillère en développement durable et communication de l’entreprise. La date de notre rencontre a été le 2 mars à 10 heures de l’avant-midi au bureau de Madame Aubin à Bécancour. Le matériel utilisé est seulement le questionnaire d’entrevue, mais elle m’a transmis beaucoup d’information par papier et par internet. Donc, ce qui est important à comprendre avant la lecture de mon entrevue, c’est que cette institution a monté un projet pour que les entreprises fassent de la récupération. Donc, ils ont eu l’idée d’engager une personne ressource pour aider les entreprises à avoir une pensée verte.
     

Les questions de mon entrevue

1. En quelle année le projet a été fondé? Qui en a eu l’idée?
Réponse : Le projet a vu le jour en 2008, mais il y a eu une réflexion à ce sujet en 2006-2007. Dans une réunion d’équipe, nous avons eu quelques réflexions au sujet de comment nous pouvions faire honneur à notre slogan qui est : «Ensemble vert l’avenir» et pour réaliser notre mission qui est de faire valoriser le développement durable. Donc, c’est vraiment la SADC de Nicolet-Bécancour qui en a eu l’idée et qui l’a réalisé depuis déjà 3 ans.    

2. Quel est l’élément déclencheur qui vous a amené à penser à un tel projet?
Réponse : À une réunion qui se déroulait au Lac à l’épaule, un collègue de travail a mentionné que le gouvernement avait parti un programme qui valorise le recyclage et le programme de Recyc-Québec participe au projet. Donc, l’équipe s’est demandé en quoi ce projet pourrait influencer les entreprises à participer à un tel projet.  

3. Est-ce que la mise en fonction a été de longue durée?
Réponse : En fait, pas vraiment si nous regardons que l’idée est venue en 2006 et qu’en 2008, le projet a commencé. Nous avons eu de l’aide de bien des organismes et tout le monde a bien embarqué, car c’était possible pour nous d’agir afin d’améliorer notre environnement.

4. En quoi consiste le projet?
Réponse : En fait, le projet de la SADC est de faire entrer une personne ressource en contrat et cette personne aiderait les entreprises à faire partie du programme qui consiste a recyclé que le gouvernement à mis sur pied. Donc, cette ressource inscrirait et ferait toute les démarches pour les entreprises. Aussi, elle fait les démarches pour l’entreprise, propose les démarches trouvées aux participants et fait un suivi continu avec les entreprises. Il faut noter que notre projet est de donner aux entreprises un service gratuit pour réaliser l’intention. Donc, cette dernière n’aurait pas à se soucier de ce que le programme englobe, sauf de diminuer leur consommation et de faire plus de recyclage. Notre mission s’arrête à ce niveau, mais la description du programme du gouvernement consiste plus à  faire de la récupération et leur slogan est : «ICI, On recycle». Donc, le but  de ce projet est de faire participer les entreprises a recyclé et à toutes les fois que les entreprises réalisent un accomplissement, ils se méritent un certificat. Le programme comporte trois niveaux de réalisation, soit le premier qui est le niveau de l’engagement, le deuxième est la mise en œuvre et la troisième est la performance. Le niveau 1 agit plus à l’interne de l’entreprise et elle sert à sensibiliser ces travailleurs, à prendre le temps de connaître la règle des 3 RV et de commencer à penser comment ils pourraient s’améliorer. Aussi, ils doivent être en mesure de trouver les matières résiduelles qu’ils jettent et il faut qu’ils commencent à diminuer les déchets qu’ils créent. Le niveau 2 est de reconnaître les mesures mises en place et de continuer dans cette voie. Aussi, il faut qu’ils fassent des activités d’information et de sensibilisation à leur employé pour être certain qu’ils participent à ce projet. Pour le niveau 3, il faut qu’ils continuent dans la voie qu’ils ont commencée et ils doivent atteindre une diminution de 80% des matières résiduelles qu’ils jetaient avant le projet.

5. Est-ce que la population de Yamaska-Bécancour et Nicolet ont embarqué dans le projet? 
    Pourquoi?
Réponse : Oui, les entreprises ont bien embarqué dans le projet du gouvernement et la personne ressource a bien aidé les employeurs. Dans la région, 25 organismes, 29 commerces et 2 industries ont embarqué dans le projet. Donc, un total de 56 organismes font du recyclage et ils font attention à leur matière résiduelle. Ces résultats dépassent amplement l’objectif  de départ de la SADC qui était d'environ une dixaine d'entreprises et l’organisme est bien satisfait de leur travail. Il faut noter que le projet vise les entreprises et non la population comme un simple citoyen, mais le travail qui est exécuté par les citoyens à leur emploi va avoir des répercutions à la maison. Donc, c’est plus des PME que la SADC voulait aider et ils ont enlevé l’idée d’aider les grosses organismes étant donné que cette méthode demande un plus grand suivi et souvent, elles ont déjà accès à tel service. Aussi, pour s’assurer de la participation des entreprises, à toutes les années, depuis 2008, nous avons une journée d’exploration de développement durable. Dans cette journée, les entreprises et organismes se présentent et ils obtiennent toutes les informations qui veulent avoir à propos des sujets qui les intéressent. De plus, nous avons toujours 3 conférences que les employeurs peuvent aller voir et poser des questions. Aussi, nous faisons de la publicité 3 à 4 fois par année pour sensibiliser les entreprises au recyclage.   

 6. Est-ce que le projet fonctionne bien?
Réponse : Oui, tout va bien. Les entreprises apprécient énormément le programme et ils essayent du mieux qu’ils peuvent à maintenir ce qu’ils ont réalisé. De plus, l’amélioration apportée au sein de l’entreprise apporte aux entreprises des bénéfices. Pour ce faire, la personne conseillère s’assure de la participation des entreprises, car quand elle rencontre les entreprises au début du processus, il est possible pour elle de mentionner que les entreprises peuvent en bénéficier économiquement. De plus, les entreprises doivent maintenir le niveau qu’ils ont atteint, car Recyc-Québec fait souvent des vérifications pour être certain qu’aucun organisme n’arrête le programme et recommence leurs mauvaises habitudes. De plus, pour s’assurer que la personne ressource offre un bon soutien à tous les mois, cette personne nous fait parvenir un journal qui résume son mois et à toutes les années, cette personne ressource monte un bilan de son année. Donc, cette façon nous permet de faire des contre-rendus à nos partenaires.

7. Est-ce que cette idée pourrait s’appliquer dans une autre région ou dans une autre ville?
Si oui, est-ce qu’il serait préférable de le modifier ou bien il peut être utilisé de la même manière que vous?
Si non, pourquoi?
Réponse : Oui, il est possible d’aider les entreprises à s’inscrire et participer à ce programme. Le déroulement est très simple, il faut que la SADC en question ait de l’intérêt pour le développement durable et d’agir sur leur environnement. Ainsi, il est possible de s’assoir avec des partenaires potentiels, expliquer le projet et mentionner pour quelle raison il est primordial de changer les habitudes de vie des organismes. Après, il est important de passer des entrevues pour engager la personne qui deviendra la ressource pour les entreprises. Il n’y a rien de compliquer et ce travail prend un an à développer et quand tous les pilons sont placés, il est temps de commencer le projet.

8. Est-ce que vous avez eu le droit à des subventions?
Si oui, de quel organisme? Si non, pourquoi?

Réponse : Oui, pour les trois premières années, les partenaires financiers étaient la fondation Alcoa, Régie Intermunicipale de Gestion Intégrée des Déchets Bécancour-Nicolet-Yamaska (R.I.G.I.D.B.N.Y.), la Chambre de commerce et d’industrie du Cœur-du-Québec (CCICQ) et  Le Conseil régional de l’environnement du Centre-du-Québec (CRECQ). Pour ce qui est des partenaires collaborateurs, cette mention revient à la MRC de Nicolet-Yamaska, la MRC de Bécancour, le CLD de Nicolet-Yamaska, le CLD de Bécancour, la SADC de Nicolet-Bécancour et le Ministère du Développement économique, de l’innovation et de l’exportation (MDEIE). Il y a d’autres organismes, mais il faudrait que je regarde dans mes dossiers personnels qui correspondent aux premiers dossiers créent à cet effet. De plus, tous les organismes que je viens de nommer avaient comme mandat de faire des subventions pendant un partenariat de 3 ans étant donné que nous avions pris la décision de faire le projet pendant 3 ans et après de revoir la continuité de cette aide.  

9. Est-ce que d’autres PME ont participé à ce projet qui est «ICI, on recycle!»?
Réponse : Oui, il y a au moins 29 commerces qui se sont inscrits au programme et nous même en tant qu’un organisme agissant sur notre région participe actuellement au programme. Nous avons acquis notre niveau 3 et nous essayons de garder nos améliorations. Au début, nous avons commencé à faire imprimer nos documents recto-verso. Étant donné que le personnel mange au bureau, les employés allaient souvent au métro acheté des plats pré-emballés. Donc, la SADC a passé un accord avec le supermarché et quand les employés vont acheter leur repas, ils apportent de leur maison  des contenants en plastique (des plats Tupperware). Nous avons une nouvelle fonction qui est reliée au fax. À toutes les fois que nous recevons un fax, au lieu de l’avoir en version papier, il est possible pour nous de l’avoir par courriel. Nous n’achetons plus de bloc-notes qui possède de la colle étant donné que ce n’est pas possible de le recycler. Nous utilisons  d’autres sortes de bloc-notes qui ne contiennent pas de colle et  nous les les réutilisons jusqu’à  temps qu’il n’y ait plus de place pour écrire. À toutes les fois que nous quittons notre bureau ou un endroit dans le bureau, nous fermons les lumières. Pour ce qui est de la vaisselle, nous avons chacun notre tasse et nous partons le lave-vaisselle le moins de fois possible. Nous ne possédons plus de verres en styromousse, car ce n’est pas possible de les récupérer et en plus ça prend énormément de temps avant qu’ils se décomposent. Pour notre niveau 3, nous avons commencé à faire du compostage au bureau.   

10. Est-ce que l’aide apportée aux entreprises par le biais d’une personne ressource est toujours en fonction?
Réponse : Oui et le contrat a été renouvelé pour les trois autres prochaines années. Ce qui est dommage est le fait que la personne ressource a quitté l’emploi et il faut trouver une nouvelle personne pour le réaliser. Aussi, quand nous avons reparlé de ce projet avec les partenaires, nous avons eu la mauvaise nouvelle que certains des commanditaires ne voulaient plus subvenir au projet. Donc, la conseillère en matière résiduelle a seulement un contrat qui la tient 3 jours par semaines à son bureau. Ainsi, l’aide apportée aux entreprises va diminuer pour les prochaines années




De la gauche vers la droite: Lina Verville (Chargée de projets),Steve Brunelle (Directeur général), Renée Blanchette (Analyste financier), Carolyne Aubin (Conseillère en développement durable et communication), Jacinthe Allard (Conseillère Stratégie Jeunesse), Thérèse Ricard (Adjointe administrative), Carole Lafrenière( Secrétaire de direction), Guy masson ( Directeur du service financier).

Les acteurs qui agissent afin d'améliorer l'utilisation du recyclage


             Pour que la société évolue et qu’elle diminue tous les problèmes qu’elle possède, il faut que des gens importants jouent un rôle convaincant pour faire réagir la population. C’est certain que chaque acteur ne va pas agir sur leur environnement de la même manière, mais si chacun met du sien et participe cela va faire une grande différence pour faire avancer la société. Pour ce qui est du recyclage, chaque acteur est relié et la structure de politique est faite en pyramide. Je vous explique! L’acteur qui est au bas de la pyramide émet des solutions pour améliorer les méthodes que les gens utilisent afin de recycler. Ensuite, ces personnes sont suivies d’un autre acteur qui a une influence aussi importante que les dirigeants en haut de la pyramide. Donc, ils suivent le mouvement que les supérieurs ont placé, mais en plus ils ajoutent des contraintes. Ce cheminement continu jusqu’à ce qu’il arrive en bas de la pyramide qui constitue le principal acteur qui peut faire la vraie différence pour son environnement. Dans la problématique du recyclage, le citoyen est l’acteur principal qui peut agir afin de contrer cet obstacle. Le travail commence toujours individuellement et surtout à la maison. Si chacun se préoccupe de la récupération à la maison, ils vont être en mesure de reproduire leur effort lorsqu’ils vont travailler. C’est certain que les employeurs doivent avoir la même vision des choses, car c’est eux qui ont le droit de prendre les décisions importantes. De plus, il faut préciser que les gens de la société doivent nécessairement croire en ce qu’ils font pour automatiquement accentuer leur activité afin de ne pas nuire à l’environnement. Pour que les individus changent leur habitude de vie, il est essentiel qu’ils reçoivent des informations pertinentes, mais surtout convaincantes.

           
            Ensuite, comme déjà mentionner un peu plus haut, chaque entreprise doit faire des efforts afin d’éliminer les matières résiduelles. De plus, il est important de savoir que pour les entreprises il existe un grand nombre de ressources qui peuvent les aider afin de les encourager à récupérer des matériaux. Donc, chaque entreprise peut en bénéficier sans nécessairement payer ces individus ce qui les incitent davantage. De plus, les employeurs vont se rendre compte qu’en agissant ainsi ils peuvent économiser une grande somme d’argent et même constater que le développement durable est rentable.
              Par la suite, les municipalités jouent un rôle important dans le recyclage, car cet acteur donne les informations à ces citoyens et il doit bien le faire pour que tout le monde participe. Je prends l’exemple de la ville de Québec. Sur leur site officiel, il est inscrit les journées que le camion de vidange et de recyclage passe afin de faire la collecte des poubelles et des matières recyclables. Aussi, c’est sur ce site, que j’ai posté sur un de mes billets qui portait sur  le tableau des matières recyclables ou non. Donc, l’hôtel de ville a trouvé important d’informer les citoyens de ce qu’ils pouvaient mettre dans leur bac ou non. Ensuite, il mentionne où se situe le centre de tri à Québec et ce que les matières recyclées vont devenir après le triage. Aussi, ils ont mis sur cette page des vidéos qui montrent tout le cheminement que le recyclage comporte. Je trouve que ce site est bien monté et que chaque municipalité devrait faire la même chose pour informer tous les citoyens de chaque ville de notre pays.

            Puis, la régie de la gestion des déchets occupe une grande place dans toutes les régions étant donné que c’est elle qui s’assure que tout est conforme dans les camions de recyclage. S’il y a des matières qui ne sont pas supposées être dans ce camion, les gens qui travaillent à cet endroit doivent enlever toutes ces matières afin d’assurer le bon fonctionnement du centre de tri.  Le but d’une régie  est d’assumer l’exploitation du lieu d’enfouissement technique (LET) en y acceptant tous les déchets solides au sens du règlement sur l’enfouissement et l’incinération de matières résiduelles (REIMR). Ensuite, elle prend toutes les dispositions nécessaires pour assurer une capacité minimale de trente ans pour le LET. Après, elle veille à l'implantation de programmes soutenus de réductions à la source. Elle procède à l'inspection régulière du LET afin d'assurer un suivi et un contrôle adéquat de l'exploitation, de la conformité des opérations et de la protection des eaux souterraines et de surface. Puis, elle constitue les garanties financières ayant pour but de couvrir, lors de la fermeture du lieu d'enfouissement et les années suivantes, les coûts engendrés par l'application des normes réglementaires. Finalement, elle fixe, selon la méthode qu'elle juge à propos, le tarif des contributions, prix ou droits exigibles des personnes autres que les parties à l'entente.[1]
        
            Finalement, l’acteur en haut de la pyramide est le gouvernement avec tous ses programmes mis en place pour favoriser le recyclage. Je pense surtout à Recyc-Québec qui est un des organismes qu’on entend le plus parlé dans la société et qu’il est possible de l’identifier au sein des publicités autant sur internet qu’à la télévision. Le gouvernement est le mieux placer pour prendre des décisions et obliger sa société a respecté les règlements qui mettent en place.

            Enfin, voici un petit résumé de mon billet. Ce qui est important de se souvenir, c’est que les acteurs qui agissent pour que la société ait une pensée verte en faisant du recyclage sont : le gouvernement (Recyc-Québec), la régie de la gestion des déchets, les municipalités, les entreprises et enfin, les citoyens. Chacun a un travail à accomplir individuellement, mais tous ces acteurs sont reliés ensemble, car si le gouvernement prend une décision, tous ceux  qui se situent en bas de lui, doivent obligatoirement obéir à cette loi.   

[1] Régie de la gestion des déchets de la Chaudière (SD). ,  Les termes généraux de l'entente , [En ligne],  http://www.chaudiere.com/regie-dechets/  (page consultée le 10 avril 2012).





Ville de Québec (2012), Recyclage, [En ligne], http://www.ville.quebec.qc.ca/environnement/matieres_residuelles/recyclage/index.aspx (page consulté le 3 février 2012).
Régie de la gestion des déchets de la Chaudière (SD). ,  Les termes généraux de l'entente , [En ligne],  http://www.chaudiere.com/regie-dechets/  (page consultée le 10 avril 2012).

Tableau concernant la tranformation des matières recyclabes


 
Métal  :
pièces d’auto, batteries de cuisine, boîtes de conserve.
 

Verre :


nouveaux contenants de verre, abrasif pour le nettoyage au jet de sable, matériaux isolants.

Papier 
et carton :


journaux, boîtes d’œufs, papier hygiénique, boîtes diverses.
Plastique :

casques de vélo, bancs de parc, vêtements en polaire, emballages moulés et une multitude d’objets en plastique destinés à l’industrie alimentaire.

Les conséquences du recyclage


         À l’aube du 21ème siècle, il est urgent que les gens de la société adoptent des mesures visant à assurer une utilisation durable des ressources et à réduire leurs déchets. Il est important que chacun pense au recyclage comme solution la plus efficace afin de réduire la quantité de matières recyclables et en modifiant leurs habitudes de vie. C’est certain que chaque changement entraîne des conséquences autant négatives que positives pour la société. Par exemple, dans plusieurs pays, il est possible de retrouver sur les emballages un symbole constitué de flèches vertes disposées en triangle pour indiquer que le produit est recyclé. Cependant, on a récemment utilisé ce même symbole pour indiquer que le produit ou l’emballage est fabriqué de matière recyclée. Dans ce cas, il s’agit d’un contenu recyclé ou d’un produit recyclable. C’est certain que le produit n’est pas nécessairement fabriqué à 100% de matière recyclée, mais il en contient une grande proportion. Cette situation est l’un des impacts que la société a utilisé pour faire valoir l’utilisation du recyclage dans les habitudes de vie des habitants.
                                       
        
                                            Une bouteille de plastique qui a été à 100% recyclée


           Aussi, l’idée principale qui a fait penser au recyclage est le fait que les sites d’enfouissements sont trop bondés de matières qui prennent des mois ou même des années avant de se décomposer. De plus, certaines de ces matières ne se décomposeront jamais et elles vont rester enterrées dans les sites d’enfouissement à jamais. Donc, le gouvernement a pensé qui serait temps d’agir afin d’améliorer notre planète. Ils se sont rendu compte que certaines matières qui ne se décomposent pas seules peuvent se réutiliser ou bien se recycler afin de le transformer en un autre matériau. De ce fait, l’environnement est préservé et il est de moins en moins polluer étant donné qu’en recyclant des ressources naturelles comme le papier qui est à base de bois, cela permet de couper moins d’arbres ce qui entraine moins de pollution. Néanmoins, ce mode de fonctionnement à des conséquences néfastes pour la société, car dans certaines régions, comme en Mauricie, la société n’a pas les infrastructures nécessaires afin de recycler certaines matières qui sont recyclables. Donc, ces matières ne peuvent pas être recyclées et elles se s’amassent dans les sites d’enfouissement ce qui crée de nouveau  le problème initial de la société. En plus d’essayer de le résoudre, la société acquiert un problème d’inefficacité de ses propres moyens mis en place pour empêcher le grossissement des sites d’enfouissement.     
            Par contre, en construisant de nouvelles industries qui permettent le fonctionnement du recyclage, cette situation permet à la société de former de nouveaux emplois et en plus, lorsqu’il y a certaines modifications à faire dans les entreprises, cela permet à certains gens d’en bénéficier. Donc, à l’intérieur de chaque industrie de recyclage, il peut y avoir des centaines d’employés afin de faire fonctionner les entreprises. Étant donné que la société a décidé du jour au lendemain que les citoyens  devaient changer leurs habitudes de vie, il est possible d’affirmer qu’il y a eu un manque du gouvernement afin d’instruire la société à son nouveau mode de fonctionnement. Le résultat qui en résulte est le fait que les gens sont mal informés face au recyclage et qu’ils ne savent pas nécessairement quelles matières vont dans les bacs de recyclage. Donc, les gens jettent plusieurs produits non recyclables dans les bacs de recyclage, car ils pensent que cette matière doit se retrouver à cet endroit. De ce fait, ce mouvement ralenti le mode de production dans le triage des matières résiduelles, car les employés doivent manuellement trier ou classer les matières recyclables ou non. Donc, les centres de tris du recyclage sont bondés de matériaux qui ne sont pas recyclable et cela ralenti la production. Aussi, ce qui est dommage pour les centres de tri, c’est qu’ils ne réussiront pas à vendre leurs matières qui sont de moins bonne qualité.
            Ce qui est dommage c’est que tous les gens de la société ont une pensée écologique, mais ils ne s’informent pas de la manière dont ils devraient agir pour contribuer à la diminution de la pollution de notre environnement. Donc, ils vont recycler sans vraiment regarder si ce produit peut être recyclé et c’est ce qui provoque des montagnes de déchets non recyclable dans les centres de tris du recyclage. La suggestion qui serait nécessaire à regarder dans cette optique est le fait que chaque individu devrait commencer à séparer toutes les matières recyclables ensembles à la maison (le papier avec le papier, les canettes avec les canettes, le plastique avec le plastique, etc.), juste en faisant le geste de les mettre des sacs différents et de les placer dans le bac de recyclage ferait une grande différence dans les centre de triage et augmenterait la vitesse de production.

Source:
MORGAN, Sally (2006), Des déchets utiles! ; Un monde à préserver, Chine, Éditions Hurtubise HMH Itée, 48p.
GORDON, Jo et Denis-Paul MAWET (1992), Le recyclage, Belgique, Éditions Gamma et Éditions Héritages Inc., 32p.
DORION, Christiane (2008), La gestion des déchets, Ottawa, Éditions Broquet Inc., 48p.

Les causes du recyclage



Depuis l’existence de l’être humain, il est possible de constater que les ressources sont gaspillées.  Pour l’homme de l’âge de pierre, le papier n’existait pas encore, mais il réussissait quand même à produire des déchets.  Par exemple, des armes brisées, un animal qui reste de la viande, des outils font tous partis des choses qui sont délaissés. Au moins, les hommes les rassemblaient en un tas et après ils partaient au loin.  Il est important de savoir que certains déchets sont biodégradables. Donc, ils s’éliminaient naturellement avec l’aide de la nature et ils refaisaient parie de la terre. Le problème des sites d’enfouissement a pris forme quand les hommes se sont sédentarisés. La gestion des déchets et de l’eau s’avéraient difficile pour les citoyens et pour s’y faire, ils ont décidé d’évacuer le tout dans les eaux qui se retrouvaient le plus proche de leur résidence. Pour les ordures, à Athènes, ils ont trouvé un entrepreneur qui amenait les déchets à 2 km de la ville. Aujourd’hui, les sites d’enfouissement prennent de la place et polluent notre environnement. Quand la société essaie d’éliminer les déchets organiques, ce mouvement produit des gaz tels que le méthane et le dioxyde de carbone, ce qui contribuent au réchauffement planétaire. La situation est devenue critique lorsque la société a évolué en devenant un monde industriel.
            La production de déchets a augmenté depuis environ une cinquantaine d’années. En réalité, ce résultat s’est élevé depuis le grand boom économique qui a suivi la Seconde Guerre mondiale. Depuis ce temps, la société produit et consomme énormément et ce changement continue davantage. Ces produits peuvent autant être solides et visible que liquides. Aussi, ils peuvent prendre la forme de gaz, comme les centrales électriques. Il est important de comprendre que dans la situation actuelle, les déchets domestiques ne sont pas le plus grand danger pour la société, mais bien les déchets industriels. Les entreprises industrielles sont des sociétés qui produisent considérablement un grand nombre de déchets, car elles consomment et jettent comme un claquement de doigt. Par exemple, tous les produits qui viennent du supermarché sont pré-emballés. Donc, 40 à 50% de déchets produit par la société proviennent des emballages de toutes les petites emplettes que les citoyens font. Depuis ce temps, les industries présentent sans arrêt à la communauté  de nouveaux produits jetables. Ainsi, les gens sentent le besoin d’essayer les nouvelles choses. Donc, ils vont consommer et ainsi, ils créent des déchets. Il y a quelques années, les grands-parents produisaient 75 kilogrammes de déchets domestiques par personne et par an. Ce chiffre a augmenté à 300 kilogramme de déchets par personne et par an surtout dans les pays riches. C’est incroyable, mais pourtant vrai!
            De plus, en une année, tous les pays industrialisés sont en mesure de produire tellement de déchets qu’ils sont capable de reproduire une montagne d’ordures qui a la hauteur du mont Blanc et ce, à toutes les années. Donc, le problème des ordures auquel la société d’aujourd’hui fait face à commencer depuis des milliers d’année. Par contre, c’est le moment où les citoyens doivent bouger et trouver des solutions pour contrer les sites d’enfouissements. Depuis la révolution industrielle du XVIIIème siècle et le développement des machines, la société fabrique de grandes quantités de matières artificielles telles que le nylon et le plastique. De plus, avec le développement des nouvelles technologies, de nouveaux produits ont vu le jour, tels que les voitures, les télévisions, l’ordinateur, les téléphones portables, etc. La plupart de ces articles prendront des milliers d’années avant de s’éliminer et même certains ne disparaîtront probablement jamais. Donc, les déchets vont continuer à s’entasser et être un danger pour la vie des citoyens. 
            Aujourd’hui, le problème est dans le fait que la société produit énormément de déchets qui ne sont pas biodégradables, que l’environnement ne peut absorber et cette quantité augmente à toutes les années. Par exemple, en 2000, les Canadiens ont produit 12.6 milliards de tonnes de déchets dans le monde; d’ici 2050, les déchets sont estimés à 26.7 milliards de tonnes par an, soit presque 3 tonnes par personne.[1] Donc, le gouvernement a trouvé une solution pour contrer ce problème. C’est pour cette raison que le gouvernement a suggéré de récupérer certains produits et qu’il était possible de les réutiliser en refaisant le même produit.


[1] DORION, Christiane (2008), La gestion des déchets, Ottawa, Éditions Broquet Inc., 48p.

Source:   DORION, Christiane (2008), La gestion des déchets, Ottawa, Éditions Broquet Inc., 48p.

MORGAN, Sally (2006), Des déchets utiles! ; Un monde à préserver, Chine, Éditions Hurtubise HMH Itée, 48p.
GORDON, Jo et Denis-Paul MAWET (1992), Le recyclage, Belgique, Éditions Gamma et Éditions Héritages Inc., 32p.
VEIT, Barbara et Christine WOLFRUM (1994), Les déchets sur notre planète, Italie, Édition la Découverte Cadet Gallimard, 75p

Réflexion de mi-session

            Quand j’ai su que le cours d’enjeu géographique était monté pour que les étudiants aient une certaine liberté dans leur recherche, j’étais très contente d’être dans un cours de ce genre. Aussi, que chaque rencontre soit individuel ne me rend pas trop mal à l’aise de poser des questions qui peuvent être parfois idiote. Donc, on avait un très bon suivi et quand nous avions besoin de récupération, c’était facile de rentrer dans les disponibilités de l’enseignant étant donné qu’il avait une bonne plage horaire pour nous rencontrer. C’est certain qu’au début de la session j’ai eu une petite mésaventure et mon projet a été ralenti. À partir de ce moment, j’ai vécu un manque de motivation pour accomplir le travail qui devait être accompli. Donc, j’ai décidé de me retrousser les manches et de rattraper mon retard. Pour le projet, il serait plaisant de ne pas avoir de limites de temps pour réaliser chaque billet étant donné qu’on est à la dernière session et que tout le monde est débordé  par les nombreux travaux de tous les autres cours. Sinon, il pourrait avoir plus de délais entre chaque remise des divers sujets de la recherche pour être en mesure de réaliser chaque partie comme il se doit.  Aussi, cette situation serait plus divertissante si c’était possible d’avoir plus de liberté dans l’ordre de publication des billets étant donné que certains billets sont plus faciles à réaliser que d’autres. Pour ma part, j’ai de la difficulté à produire le billet de la controverse et celui des conséquences du recyclage, mais j’ai eu plus de facilité à faire le billet de mon entrevue. Donc, j’aurais aimé les inverser pour ne pas me retarder pour tout le reste du travail.
            De plus, l’utilisation des médias n’est pas utiliser par tout le monde et certaines personnes peuvent avoir de la difficulté à s’en servir. Donc, peut-être qu’il serait plus évident de retrouver la forme papier ou bien de donner plus d’information au sujet des blogs qui faciliterait l’utilisation par chacun. Ensuite, il est déjà demandant de monter un blog et de poster des billets différents, cela serait une bonne idée de ne pas obliger les étudiants à participer à tous les blogs pour avoir plus de points. Certaines personnes vont être plus à l’aise de mettre des commentaires sur les blogs qui comportent des sujets qui les intéressent ou qui connaissent un peu le sujet ou même sur le blog d’un ami au lieu de commenter sur tous les blogs. Pour ma part, j’avais bien aimé la forme du projet dans le cours de géographie 1 (monter une pancarte avec les causes et conséquences, faire un oral seulement avec une personne et l’examen final (lire tous les informations avant l’examen) qui fallait répondre à des questions qui étaient à propos des sujets des autres étudiants). Si le projet est a refaire, je m’amuserais énormément et je prendrais goût à continuer mon blog si j’ai plus de délais entre chaque billet.
Bonjour, voici un vidéo qui mentionne les biens faits du recyclage pour notre société. C'est certain que le vidéo n'est pas de bonne qualité, car il a été filmée lors d'un passage à la télévision. J'ai essayé de trouver une meilleure version et même il exite un autre vidéo de se type, mais aucun des deux ne se retrouve sur youtube. Je vous souhaite une bon visionnement et les commentaires sont bien appréciés.