vendredi 18 mai 2012

Mon article de journal sur le recyclage


Les mesures mises en place
            Dans la société actuelle, le gouvernement joue un rôle important dans l’organisation du respect des lois et il a le devoir de sauver l’environnement du Québec. Pour ce faire, le ministre et ses conseillers ont mis en place un programme qui est une sorte d’organisme qui favorise le recyclage. Ce programme se nomme Recyc-Québec et il favorise la réduction à la source, le réemploi, le recyclage et la valorisation des matières résiduelles et influence les modes de production et de consommation.[1] Leur vision est de faire de notre province un modèle en gestion du développement durable surtout des matières résiduelles pour en faire une société sans déficit. Le mandat de cet organisme est d’aider la société à faire promouvoir, développer et favoriser la réduction, le réemploi, la récupération et le recyclage de contenants d'emballages, de matières ou de produits ainsi que leur valorisation dans une perspective de conservation des ressources naturelles. Donc, pour être en mesure de respecter son mandat, Recyc-Québec peut ajouter des normes un peu plus strictes et organiser afin de structurer la société à un monde sans gaspillage. Par exemple, elle a décidé d’administrer tout le système qui touche la consignation des canettes; elle réalise des travaux de recherche afin de mettre au point un système qui serait fixé dans la société pour diminuer les déchets domestiques; elle favorise la création et le développement des entreprises œuvrant dans le recyclage; elle fait la promotion, elle développe et elle maintient des marchés qui s’occupent des produits recyclables; elle encourage des projets éducatifs afin de conserver les ressources naturelles et elle administre tous les programmes du gouvernement qui touchent de loin ou de proche au recyclage.[2]

Quel est son utilité?
            Dans le cadre de la Politique québécoise de gestion des matières résiduelles 1998-2008, la société d’État RECYC-QUÉBEC a reçu du gouvernement du Québec le mandat de promouvoir, de développer et de favoriser la réduction, le réemploi, la récupération et le recyclage de contenants, d’emballages, de matières ou de produits, ainsi que leur valorisation dans une perspective de conservation des ressources.[3]
           
            Pour ce faire, RECYC-QUÉBEC a décidé de monter un projet afin de faire la promotion de la gestion responsable des matières résiduelles. Donc, le programme a été intitulé «ICI ON RECYCLE!». Ce programme vise à reconnaître les établissements «ICI» (Industries, Commerces, Institutions) qui participe à ce projet afin de diminuer leurs consommations de produits et les déchets qu’ils produisent par million à chaque année. Donc, les entreprises doivent accomplir différents objectifs qui ont été séparé en trois catégories et qui ne comportent pas les mêmes valeurs. Par la suite, quand une entreprise a accompli un niveau, elle doit être évaluée et avant de passer à un autre niveau, elle doit avoir accompli tous les critères d’évaluation du programme. Ce projet a comme but de favoriser une participation accrue au programme et d’inciter les établissements québécois à mettre en place un système de gestion de leurs matières résiduelles, RECYC-QUÉBEC propose dorénavant trois niveaux de participation.[4]

Pourquoi ce programme plus qu’un autre?
            Ce programme a mis sur pied un projet afin de mettre l’accent de l’importance de recycler surtout dans le milieu industriel. Donc, en faisant un tel projet, elle s’assure une reconnaissance publique par les entreprises, mais aussi par les citoyens. Il fait la démonstration de leurs réalisations et son engagement pour sauvegarder les ressources naturelles et de l’environnement de la société québécoise. Recyc-Québec veut démontrer aux gens de la société qu’il est présent pour les citoyens et il veut réaliser les demandes qui tiennent à cœur les bonnes causes qui sont reliées au recyclage. Donc, il va être reconnu comme étant un organisme avec beaucoup de leadership surtout dans le secteur qui considère que la gestion des matières est important pour la survie de l’environnement. Finalement, cet organisme ne veut pas avoir la gloire, mais il veut juste souligner la participation des entreprises dans le maintien de la société.   

 Mais encore?
            Afin que les entreprises n’arrêtent pas de préserver leurs améliorations en diminution de leurs matières résiduelles, Recyc-Québec a fait en sorte qu’il y ait plusieurs étapes au cheminement. Pour ce faire, les entreprises ne peuvent pas passer plusieurs niveaux en une seule année et par la suite, ce dire qu’ils peuvent arrêter de contribuer à la société, car ils ont fait une bonne action. Dans le programme «ICI, ON RECYCLE», il y a 3 niveaux qui doivent être accomplis afin de remplir le mandat du projet. C’est certain qu’après trois ans, le projet est accompli, mais Recyc-Québec a pensé à tout et il est dans le devoir des entreprises de maintenir toujours le même niveau jusqu’à temps d’en accomplir un autre. Pour ce faire, quand l’entreprise a atteint le niveau maximal, il se doit de conserver les changements apportés, ce qui devient l’étape la plus difficile à accomplir et réaliser.
            Par exemple, le niveau 1 qui est celui de l’engagement souhaite amener les établissements à prendre le virage vert dans une démarche leur permettant de mieux connaître la Politique québécoise de gestion des matières résiduelles 1998-2008, ce qui devient l’initiation des entreprises au recyclage. Le but est de faire prendre conscience aux entreprises des matières qu’elles  jettent, mais que ces matières pourraient être réutilisées ou bien recyclées par l’entreprise. À ce niveau, les établissements s’engagent à mettre en place des mesures de gestion des matières résiduelles et à divulguer au personnel et à la clientèle de leur établissement les serments qu’ils ont fait en s’inscrivant à ce programme.[5]
           
Est-ce que ce concept est utilisé pour la société?
            Le deuxième niveau est la mise en œuvre et le troisième niveau est la performance. Donc, le second niveau est pour favoriser les efforts mis en place depuis le début du projet et les entreprises doivent avoir réalisé plusieurs activités d’informations et de sensibilisation pour le recyclage. Pour le dernier niveau, Recyc-Québec félicite les entreprises d’avoir atteint un niveau élevé dans l’accomplissement de la réutilisation de leurs produits. Pour le restant du projet, les entreprises doivent maintenir les efforts fournis et ils ne doivent pas lâcher prise. Pour avoir plus d’information, il est possible de consulter le site de Recyc-Québec qui est le http://www.recyc-quebec.gouv.qc.ca/client/fr/programmes-services/prog-reconnaissance/ici.asp ou bien il y a des dépliants qui ont été mis dans plusieurs entreprises.
            Pour aider les entreprises à voir les bons côtés au recyclage, la SADC de Nicolet- Bécancour a mis sur pied un projet en collaboration avec plusieurs entreprises afin d’instaurer un poste permanent pour une personne qui connaît bien le sujet. Ce projet a été pensé, car les entreprises ont peur de s’investir dans des programmes de ce genre étant donné qu’ils n’ont pas toujours le temps d’accorder une grande importance à ces projets alors qu’ils ont d’autres conflits plus important à régler. Sauf que le développement durable et notre environnement est aussi important que du profit. Pour ce faire, la personne ressource est mise à la disposition de l’entreprise et elle fait toutes les démarches à sa place. Donc, les entreprises n’ont pas besoin de se casser la tête à s’inscrire et bien suivre les règlements. De cette façon, la SADC a démontré aux entreprises que ce n’est pas compliqué de recycler et cela leur permet d’économiser sur certains produits. Faire du recyclage, c’est rentable. De plus, il y a une quarantaine d'entreprises qui se sont joints à ce programme grâce à la collaboration de cet organisme. Donc, si toutes les villes pourraient aider les entreprises de cette façon, le gouvernement réussira un jour à atteindre leur but qui est d’être une société sans gaspillage.



[1] Gouvernement du Québec (2012). «Qui sommes-nous?», [En ligne], http://www.recyc-quebec.gouv.qc.ca/client/fr/qui-sommes-nous/mission.asp (page consulté le 3 mai 2012)
[2] Gouvernement du Québec (2012). «Qui sommes-nous?», [En ligne], http://www.recyc-quebec.gouv.qc.ca/client/fr/qui-sommes-nous/mission.asp (page consulté le 3 mai 2012)
[3] Gouvernement du Québec (2012). «Programme de reconnaissance ICI ON RECYCLE! Industries, commerces et institutions (ICI)», [En ligne], http://www.recyc-quebec.gouv.qc.ca/client/fr/programmes-services/prog-reconnaissance/ici.asp  (page consulté le 3 mai 2012).
[4] Gouvernement du Québec (2012). «Programme de reconnaissance ICI ON RECYCLE! Industries, commerces et institutions (ICI)», [En ligne], http://www.recyc-quebec.gouv.qc.ca/client/fr/programmes-services/prog-reconnaissance/ici.asp  (page consulté le 3 mai 2012).
[5] Gouvernement du Québec (2012). «Programme de reconnaissance ICI ON RECYCLE! Industries, commerces et institutions (ICI)», [En ligne], http://www.recyc-quebec.gouv.qc.ca/client/fr/programmes-services/prog-reconnaissance/ici.asp  (page consulté le 3 mai 2012).




jeudi 17 mai 2012

La controverse

            Une controverse est le fait de mettre, dans un même texte, les points de vue qu’ont  différents spécialistes à propos d’un sujet en particulier. En effet, ces points de vue démontrent les avantages et les inconvénients qui sont rattachés à un enjeu auquel la société doit faire face à tous les jours.

            Pour ce qui concerne le recyclage, il n’y a pas vraiment de controverse reliée à ce problème, car tout le monde a une pensée verte, mais elle est mal appliqué autant par le gouvernement que les citoyens. Donc, c’est plutôt l’éducation qui est donné à cet effet qui est problématique dans cet enjeu géographique. Depuis que le gouvernement a accentué ses pensées sur le recyclage en y mettant plusieurs programmes à cet effet, les citoyens ont commencé à recycler en pensant qu’ils commettaient une bonne action. Par contre, les gens n’ont pas pensé que chaque geste qu’ils commentent à l’intention du recyclage à des répercussions autant positives que négatives sur le fonctionnement de la société. Donc, l’éducation que les citoyens ont reçue afin de contribuer à la diminution des déchets possède  des avantages et des inconvénients qui la constituent. Aussi, l’efficacité du recyclage permet de diminuer les sites d’enfouissements, mais ce point est controversé car il y a toujours des matières qui retournent à cet endroit, même avec le recyclage.
            Tout d’abord, quand il est question de recyclage, il est possible d’affirmer que tous les gens de la société sont prêts à contribuer afin de sauver leur environnement. Tout le monde, surtout à la maison, fait des efforts afin de trier les déchets en les recyclant ou non. Donc, il est possible d’affirmer que la pensée écologique en faveur du recyclage est respectée par la majorité de la population. De plus, avec la participation du programme de Recyc-Québec, le gouvernement a fait de la rentabilité en mettant à jour les programmes de recyclage. C’est certain qu’en tant que citoyen de la communauté, il n’est pas possible pour eux de voir le changement économique que le recyclage rapporte, mais ses efforts font renflouer les revenus du gouvernement. Comme la journaliste Élizabeth Fleury du Soleil a mentionné dans son article du 7 février 2011, Recyc-Québec a été en mesure de gérer un revenu de plus de 40 millions et elle a permis  la création d’une centaine d'infrastructures de récupération, de tri et de mise en valeur des déchets en une seule année.[1] Aussi, ce n’est pas juste rentable pour le gouvernement de faire du recyclage, mais les entreprises peuvent en bénéficier eux aussi. En gérant ses matériaux et en les triant, il est possible pour plusieurs entreprises de faire du profit avec cette démarche, car certains de leurs matériaux sont réutilisables et ainsi, ils sauvent de l’argent en achetant moins de matériaux neufs. Afin d’encourager les entreprises à contribuer au recyclage, le gouvernement a mis des programmes juste pour eux afin de les sensibilisés à cette pensée.
            Dans le même ordre d’idées, en favorisant le recyclage, le gouvernement est dans l’obligation de faire construire de nouvelles infrastructures qui permettraient le triage de ces matières. De ce fait, plusieurs emplois verront le jour et ainsi, les citoyens verront les bienfaits de cette technique. À ce niveau, le triage est la partie la plus important dans le travail du recyclage, car c’est à cette étape que la matière va se faire transformer ou non en une autre substance. En transformant des matières naturelles comme le papier, la société fait en sorte de garder son environnement propre et de longue durée. Aussi de cette façon, transformer une matière recyclable permet de diminuer la pollution qui est produite généralement lors de l’incinération des objets non recyclables. De plus, en triant les matières recyclables et en les transformant, il est possible pour les centres de triage de faire du profit. Il est possible pour eux de doubler leurs profits dépendamment de l’angle selon lequel les gens vont regarder cet aspect. Le premier est le fait que les matières qui ne sont pas recyclables peuvent être achetées par de différentes compagnies ou même par d’autres pays. C’est pour cette raison que le triage est important, car il permet aussi de séparer les matières qui peuvent être réutilisées sans nécessairement être recyclées. Le terme approprié dans cette situation est la récupération qui est la réutilisation de certaines matières sans nécessairement les transformer. L’autre avantage pour les centres de triage, c’est qu’en transformant certaines matières, les entreprises vont être plus portées à acheter des matières recyclées, car ils pensent qu’en faisant cette bonne action, ils contribuent davantage au bien être de l’environnement.                     
            Par contre, depuis quelques années, la valeur des matières recyclables a diminué grandement étant donné que certains pays ont commencé eux aussi à faire leur propre recyclage. Par exemple, avant, le Canada exportait énormément de ces matières en Chine, car eux n’avaient pas les ressources nécessaires pour le faire. Maintenant, c’est le Canada qui achète ces matières recyclées à d’autres pays. Aussi, quand les matières ne sont pas acheter, deux conséquences en résultent, ce qui fait en sorte qu’il n’est pas favorable de continuer avec cette méthode. La première conséquence est le fait qu’entreposer des matières recyclables ou non soit dispendieux pour les centres de triage autant que pour le gouvernement. De ce fait la deuxième conséquence rentre en jeu et les deux conséquences se mêlent être elles, car les  matières, qui ne sont pas de bonne qualité lors du triage, s’acculent dans les entrepôts et après un certain moment, elles se retrouvent dans les dépotoirs. De ce fait, le système de recyclage est un cycle sans fin qui ramène le problème principal qui est le renflouement des sites d’enfouissement. De plus, étant donné que les infrastructures, qui sont mises en place pour le recyclage, ne sont pas adaptées à toutes les matières recyclables, les centres de triage sont obligés de se débarrasser de certaines matières et ils doivent les envoyées dans les sites d’enfouissement. Par exemple, le verre est la matière qui se vend le moins bien et elle contamine les autres matières comme le plastique et le papier. Donc résultat, les centres de triage sont obligés d’envoyer ces matériaux dans les sites d’enfouissement.[2] Aussi, le Québec ne possède pas les infrastructures nécessaires afin de recycler la styromousse. Donc cette matière, va se retrouver dans les sites d’enfouissement.
            De plus, un autre point, qui est important de mentionner dans les pratiques du recyclage, est le fait que les citoyens pensent bien faire en recyclant leurs déchets domestiques, sauf que leur technique ne fait qu’empirer la situation. Le reporteur Pierre Bergeron a amené dans un de ses articles le fait que les jeunes ont toujours les bacs de recyclage a moitié plein, donc les gens jettent énormément de matières, ce qui insinue le fait que les gens ne recyclent pas de la bonne façon. Les gens jettent des matières dans le bac de recyclage sans vraiment songer si cette matière est recyclable. Donc, le gouvernement n’a pas bien fait son rôle qui était de transmettre les informations nécessaires afin d’assurer le bien fait du recyclage. Aussi, les gens pourraient aller sur internet afin de regarder et se faire imprimer la liste des choses qui est recyclables ou non. Il faut noter que la liste qui est sur le site du gouvernement est extrêmement détaillée et il est normal que les gens ne veulent pas toute la lire. Donc, le gouvernement devrait construire une nouvelle liste qui réunirait toutes les informations nécessaires en faisant un résumé avec la liste déjà existante. Dans le même ordre d’idées, les citoyens devraient      faire le tri à la maison en séparant les matières recyclables par catégorie. En les séparant à la maison, les centres de triage perdraient moins de temps dans la séparation des matières et le travail se ferait plus rapidement. De cette façon, la productivité augmente et la rentabilisation aussi.
            Finalement, il est possible de constater les différents points de vue qui sont reliés au recyclage. Le gouvernement intervient en disant que le recyclage est bien important dans notre société afin de diminuer la pollution qui se retrouve dans notre environnement. Par contre, celui-ci ne met pas les infrastructures nécessaires dans la société afin de diminuer les matières recyclables et ces dernières se retrouvent dans les sites d’enfouissement, ce qui augmente considérablement le problème de départ. Les citoyens ont une bonne volonté, mais leurs efforts ne mènent pas à la diminution des déchets qui se retrouvent dans les sites d’enfouissement. De ce fait, la société n’est pas contre le fait de recycler, mais plutôt contre le fonctionnement qui est utilisé présentement. Donc, le gouvernement va-t-il décider un jour de contribuer à la résolution de cet enjeu en amenant les outils nécessaires à cet effet?  
Sources:
 FLEURY, Élisabeth (2011), «Le prix du recyclage», Le Soleil, 7 Février 2011, SP
 NORMANDIN, Pierre-André (2012), « Recyc-Québec veut mettre fin au fouillis dans le recyclage», La Presse, 7 Janvier 2012, SP
CÔTÉ, Charles (2012). «Le verre, du bac au dépotoir», La Presse, 12 avril 2012, SP
 BERGERON, Pierre (2012), « Le bac à moitié plein», Le Droit, 9 Janvier 2012, SP



[1] FLEURY, Élisabeth (2011), «Le prix du recyclage», Le Soleil, 7 Février 2011, SP

[2] CÔTÉ, Charles (2012). «Le verre, du bac au dépotoir», La Presse, 12 avril 2012, SP